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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 23:05

LA FRANCE OPTIMALE : un dogme suicidaire.

La France fonctionne avec une économie optimale alors qu’elle devrait privilégier une société efficace. Regardons autour de nous. Toutes les composantes de notre économie, entreprises, banques, associations, administrations… Toutes privilégient l’optimisation de leur organisation : Il faut créer le plus possible avec des ressources les plus ajustées possibles. Optimiser, c’est produire juste ce qu’il faut avec un coût de revient minimal pour offrir un produit moins cher que celui du « copain d’à côté » : C’est la compétitivité.  Or, dans cette logique,  l’humain fait partie des charges qu’il faut comprimer, diminuer… Optimiser.  Au passage, notons que la technologie qui devait nous rendre la vie terrestre plus agréable, est désormais essentiellement utilisée à  minimiser l’humain dans l’équation d’optimisation.

 

Economie optimale et contrat social : L’accord impossible.

Si notre modèle de civilisation fonctionnait sans contrat social, tout irait pour le mieux, nous serions « optimaux » et le « rebut » ne compterait tous simplement pas. Mais, pour l’instant, être inhumain n’est pas culturellement acceptable. Nous  rêvons par conséquent d’une société efficace ou chacun aurait sa place. Malheureusement, à l’échelle de l’entreprise,  il faut un fonctionnement optimal, avec peu d’impôts, des revenus importants, une masse salariale polyvalente à géométrie variable.  De facto, avec un tel fonctionnement, l’optimisation  crée une immense masse de précaires, voire, de « sans-emplois ».  Compenser cette conséquence implique nécessairement de coûteuses prestations sociales, ne serait-ce que pour conserver un minimum de paix civile. Par conséquent, plus nous courons individuellement après l’optimisation,  plus nous créons d’exclusion avec des résultats diamétralement opposés à nos aspiration sociales, humanistes.

 

Une seule option : Penser autrement

A mon humble avis, notre erreur est de raisonner à l’envers.  Aller vers une civilisation « efficace » n’est pas compatible avec  ce dogme de l’optimum. En quoi une société efficace serait différente ? Prenons un exemple : Partons en voyage. Je suis efficace, je plie mes 10 chemises de la meilleure façon possible. Le bagage est modeste, d’une masse acceptable. Inversement, Je suis optimal, je ne prends que 5 chemises. Le bagage est petit et léger. Au final, je prends le risque de devoir laver une chemise en route, de ne pas avoir le choix de la couleur, du style et d’en acheter une voire deux. L’efficacité implique la prise en compte d’une globalité, d’un nombre de paramètres plus importants et d’accepter un compromis durable et sûr. Etre optimal, c’est tronquer les problématiques en y enlevant des facteurs. Optimiser implique de prendre des risques, de ne pas avoir de « réserves », d’être exposé plus facilement à l’adversité, au besoin.

 

Un modèle Français efficace.

Si la France était « efficace » elle aurait certainement fait migrer son industrie avec peu de délocalisation. Une France efficace aurait préféré le développement économique de nations du tiers-monde plutôt que d’en importer massivement un main d’œuvre bon marché. Une France efficace aurait préféré une organisation fédérale, en réseau de ville moyennes, au lieu d’une hypercentralisation sur deux ou quatre pôles géographiques. La France « efficace » consignait les bouteilles de verre et employait des ouvriers pour fiabiliser le recyclage au plus près du besoin tout en limitant le recours à du verre « neuf ». La France optimale a supprimé la consigne, fermé des usines ou limité la main d’œuvre, pour remplacer le verre par des emballages perdus et bon marchés tout en spéculant mondialement sur le coût du travail.   La France efficace privilégiait une organisation agricole locale voire pan-régionale avec un recours modéré aux importations de denrées alimentaires . La France optimale,  transporte du lait allemand  pour faire du fromage Normand et se retrouve avec du cheval Roumain dans ses assiettes de lasagne au bœuf.

 

L’économie, la finance, l’administration devraient être au service de l’efficacité globale et non au service de leur optimisation immédiate. C’est pour cela que la « reprise » ne saurait pas tant être le fruit d’une mouvance politique, que celui d’un mode de pensée radicalement différent.

 

L’avenir : Pilotes ou Victimes ?

Tant que nos politiques, élus, nos « élites » ne penserons qu’à  optimiser,  nous serons condamnés à subir nos fortunes et infortunes sans espoir d’en avoir le contrôle.  La reprise, quand elle viendra, sera le fruit de phénomènes planétaires externes. Une  guerre majeure en Asie ramènerait évidemment de l’emploi en Europe mais est-ce vraiment une marque de civilisation, d’évolution que de souhaiter l’échec d’autrui au bénéfice de sa propre fortune ?

 

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 22:43

Déjà presque un an que la France a changé de gouvernement. Depuis,  les  stratégies supposées redresser notre économie,  restaurer une paix sociale, engager notre nation vers un fonctionnement écologiquement durable, se résument à de la fiscalité, une loi pour le mariage gay et quelques déclarations d’intention.    On veut relancer l’automobile sans se poser la question de sa place dans ce XXIème siècle. On parle de préférence nationale sur les biens de consommation, mais pas un mot sur les capitaux européens qui ont fait le choix de produire là-bas plutôt qu’ici.  On s’écharpe sur le succès Allemand ou l’égoïsme Britannique sans raisonner sur cette Europe « ectoplasmique » qui peine à fédérer ses peuples.  Même les « indignés » qu’ils soient Espagnols ou Grecs n’intéressent plus personne, à commencer par les médias, tant ils ont failli à être force de proposition, à « montrer la voie ».

 

Alors, tant qu’à participer au « bal des grandes idées »  voici quelques idées en vrac qui ont été soumises à Europe 1… Des « Remèdes Anti-Crise ».

 

 

Idée 1 : Mettre un terme à l’obsolescence programmée des biens.

Qu’est ce qui draine l’importation massive de biens de consommation sinon le besoin de les renouveler continuellement ?Soumettre l’importation de biens à ce qu’ils puissent être réparables, transformables, améliorables permettrait de recréer des milliers d’emplois ouvrier de proximité qui ont été détruits par le dogme du toujours plus et encore...à tous prix.

 

 

Idée 2: Aller vers une république fédérale.

L'hypercentralisation de la France autour de 4 ou 5 pôles économiques engendre une organisation si efficace qu'elle a moins besoin d'humains que de capital. Aller vers un modèle fédéral en éclatant ces pôles, provoquerait un meilleur partage - de fait - de la richesse. Le capital serait moins efficace au profit d'une place plus grande pour l'humain.

 

 

Idée 3 : Révolution industrielle - phase 2

Il s'agit de faire migrer notre système de production vers le "Craddle to Craddle". Il s'agit d'avoir une valorisation à l'extrême des matières premières par le biais d'un recyclage "parfait". Cela implique une re-conception totale de notre mode de consommation en concevant des produits qui sont de fait conçus pour être recyclés à l'infini. Gros potentiel d'emplois durables...

 

 

Idée 4 : Vote blanc et démocratie directe.

80% d'électeurs avec un président élu avec à peine un peu plus de la moitié des voix... ce n'est pas démocratique. Soit le vote est obligatoire soit il ne l'est pas, mais alors, il faut reconnaitre le vote blanc et organiser notre démocratie en fonction. Il faut aussi plus de démocratie directe pour vaincre les lobbies d'Etat et Politiques...Référendum électronique ? système fédéral ?

 

 

Idée 5 : Carburants et Social.

Libéralisation du recours à l'huile végétale pure comme substitut au diesel. Création d'un "distributeur d'état" commercialisant que des bio-carburants produits par des chômeurs des catégories défavorisées. Légalisation des carburations alternatives ( Huile végétale / eau / Biogaz...) avec une tarification favorable reversée aux prestations sociales. Concurrence à Total ? oui et alors ?

 

 

Idée 6 : Urbanisation et développement.

Gel des grands programmes immobiliers "de bureau" en Ile de France. Délocalisation forcée de sociétés vers des régions moins favorisées/ désertifiées. La société générale marcherait tout aussi bien si elle était à Guéret dans la Creuse ! Restitution de territoires urbanisés à l'agriculture / l'habitat HQE. Règlementation sur les centres commerciaux.

 

 

Idée 7 : Création d'un service Européen

Création d'un service Européen de 12 à 18 mois. Il s'agit d'un service exécuté au service de l’Europe ou de la France ( Pompiers, Gendarmerie, Collectivités locales, Prisons, Education etc... Egalement Armée...) Avec tous les aménagements nécessaire en fonction des capacités de chacun, avec, cependant, un encadrement militaire et un logement en cantonnements.

 

 

Idée 8 : Travail délocalisé en communes

Il s'agit de créer des pôles d'activité dans les communes. Ces pôles seront des "excroissances" de grandes entreprises dans des locaux communaux disposant de tous les moyens de communication nécessaire. Le but est de favoriser le télétravail et faire diminuer les déplacements "pendulaires" Domicile / Travail. De lien social - moins d'énergie - meilleur cadre de vie - relance des commerces locaux.

 

 

Utopique ?

 

Certes, mais peut-on dire que tout ce qui a été tenté jusqu’ici  fonctionne ?

 

 

( Participation Europe1 : http://www.europe1.fr/Economie/Envoyez-nous-vos-remedes-anti-crise-1402643/?1 )

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 22:47

SIEMENS : LES AUTOROUTES ELECTRIQUES – « Pour ne rien changer… »

 

11 Mai 2012, le site web France mobilité électrique ( http://www.france-mobilite-electrique.org )  titre :   « …A l’occasion de l’EVS26 qui se tenait cette semaine à Los Angeles en partenariat avec l’Avere, Siemens a dévoilé son projet d’autoroute du futur utilisant des pantographes pour recharger les camions hybrides ou électriques. Le transport de marchandises étant le principal responsable de la pollution atmosphérique, le projet prend donc tout son sens…. »

 

 

Electric Highway de Siemens : Un autoroute électrique avec des camions « branchés ».

 

Pour économiser de l’énergie et faire des camions « non polluants ».

 

  • -          Prenez une autoroute.
  • -          Prenez une centrale électrique ( Gaz de Schistes, Charbon, Pétrole de sables bitumineux.. ;)
  • -          Installez tout pleins de poteaux d’acier  ( origine chine avec un minerai brésilien).
  • -          Des fils électriques et des transformateurs.
  • -          Prenez un camion diesel et rajoutez lui une paire de pantographes de tramway, un peu de conversion de courant, des moteurs électrique et de l’électronique de contrôle.
  • -          Mettez un petit bloc hybride pour pas trop polluer durant les parcours « non électrique ».

RESULTAT : Rouler « propre » sur 1500 km d’autoroute et « assez sale » sur les 100 km en parcours urbain de livraison finale.

 

 

 

 

Sur le fond, Siemens pense détenir LA bonne idée…  On va pouvoir tous bouffer des fraises espagnoles en hiver en gardant bonne conscience…

 

Tout con, fallait y penser… Mais est-ce vraiment une aussi bonne idée que cela ?

 

 

 

 

Electric Highway de Siemens : Les dessous de l’innovation.

 

 

Appliquons le principe de « L’electric highway » de Siemens au parc « camions lourds » français.

 

La France compte un parc d’environ 550 000 véhicules industriels de plus de 3,5 Tonnes et un parc de 225 000 remorques et semi-remorques. Retenons le chiffre de 20 % comme le nombre de véhicules industriels éligibles à l’emploi du système Siemens…. Soient 110 000 engins.  Admettons que dans la moyenne, chacun de ces véhicules « électrifiés » aura une motorisation de 0.257 MW (350 chevaux)  on aura donc un besoin énergétique de 0.257 X 110 000 engins … Soit un total de 28270 Mégawatt

 

28270 Megawatt… ça représente:

 

  • -         44 % de la capacité électronucléaire française.
  • -          Plus de 5 fois  la Centrale de Gravelines ( 6 Générateurs de 900 MW chacun).
  • -          5 700 Eoliennes de 5 MW  ou 4 fois le parc éolien Français.
  • -          35 fois la centrale électrique au charbon de Luenen

 

Luenen, dernière des centrales électriques à charbon de Siemens. Dite à combustion « super-critique » cette centrale à un rendement énergétique de 46% contre 20 % pour un moteur diesel de camion.

 

 

Selon Siemens, La centrale de Luenen rejette bien moins de 800 grammes de CO² pour chaque Kilowatt/heure produit. Le chiffre réel est inconnu car certainement confidentiel.   Par conséquent retenons le chiffre de 400 g / Kwh, soit 30 grammes de moins que la moyenne nationale admise pour l’Allemagne (Source: International Energy Agency (IEA) ).   Cela veut donc dire que sur 1 H de fonctionnement, une puissance de 257 Kwh va produire 103 Kg de CO2  ( 400 g X 257 Kwh )  soit autant qu’un camion lourd de 40 Tonnes qui consomme 40 litres sur une heure de route ( 40 litres X 2.60 Kg de CO² / litre de diesel). Or, si les travaux actuels sur les camions hybrides permettent de réaliser 20% d’économie sur les consommations nous pourrons compter sur des camions qui ne diffuseront plus que 85 Kg de CO2 par heure de fonctionnement. A ce stade, l’approche « Electric Highway » Siemens est moins performante.

 

 

Vu à l’échelle de la route et du camion, le système Siemens semble tenir ses promesses. Malheureusement, dans un cadre plus global, on s’aperçoit que le calcul n’est pas compétitif. La chose est d’autant plus vraie que cette petite démonstration ne tient pas compte du trafic de véhicules autres que français sur cette hypothétique toile électrique …  A moins que Siemens base sa stratégie sur la fourniture de centrales nucléaires comme source principale d’alimentation…

 

 

 

 

Electric Highway de Siemens : Améliore les transports : Une réponse limitée.

 

Selon l’ADEME les transports participent pour 24 % aux émissions de gaz à effet de serre. Soit autant que l’industrie, 25%.  Industrie, Logement, agriculture et génération énergétique constituent 72% de des émissions de gaz à effet de serre.  Par conséquent, les transports, même s’ils jouent un rôle certain, ne sauraient à eux seuls représenter la cause principale de la pollution atmosphérique.

 

La fonction, logistique, transport est  la conséquence des autres domaines d’activité.  Donc, changer de mode de vie ou de mode de production, voire, de consommation, serait à terme plus efficace que d’améliorer l’efficacité des moteurs.

 

Je ne dis pas  que les améliorations sur les motorisations, le développement de l’hybride sont des inventions inutiles. Cependant, incriminer le transport comme étant la cause principale des pollutions atmosphériques revient à améliorer la béquille sans réparer la jambe cassée.

 

 

 

 

 

Sources :

 

Ademe : http://www.ademe.fr/midi-pyrenees/a_4_01.html

Siemens : Luenen power plant

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 21:12

Une fois de plus, l’actualité économique nous envoie un signe clair sur l’état du Monde et de notre société. Malgré la lisibilité incontestable de l’événement, le débat politique français demeure dans l’évitement des questions fondamentales à la source de notre malaise sociétal.

 


Le prix de l’essence augmente ? Pour les candidats à la présidence Française, l’occasion est trop belle et chacun y va de sa petite déclaration. Quand les uns ajustent la TIPP par divers moyens, les autres veulent nationaliser TOTAL. Pour le président sortant, sa solution est simple :  «  Que chacun se débrouille pour acheter au moins cher ». Face à une crise patente, les ténors de la politique semblent  incapables d’aborder de façon différente les enjeux de notre temps.

 

  • Si le besoin en carburant se faisait moins fort, cette hausse tarifaire serait moins sensible, non  ?
  • Pouvons-nous d’influencer la géopolitique du moyen orient ou d’exploiter sans limite l’écosystème ?
  • A bien y regarder, pourquoi avons-nous besoin d’autant d’énergie ?
  • Comment transformer la société française pour abaisser notre besoin en carburant tout en redémarrant notre économie ?
  • Et si le problème venait tout simplement du moteur principal de notre économie : La consommation ?

 

En posant d’autres questions, il serait probablement possible d’entrevoir d’autres alternatives…. . Or, au travers des petites phrases et des grands rassemblements, on comprend bien que le seul projet d’avenir qu’on nous propose, se limite au pilotage, plus ou moins  approximatif, de la continuité.   Tous ces plans de crise, d’austérité, d’économie, tous partis confondus, ne semblent ne tendre qu’à une seule chose : Sortir de la Crise !  Comme si le monde d’avant 2008 était si différent, si meilleur, de celui de 2012.

 

On traite les idées neuves de vision utopistes, mais les a-t-on jamais essayées ?   Sortir du « tout automobile », prôner les fabrications locales ou la consommation de légumes de saison est souvent taxé d’obscurantisme. Les idées neuves sont rapidement rejetées  alors que les existantes prouvent chaque jour leurs limites.

 

Le débat politique actuel se cristallise sur la pauvreté, la crise, l’austérité et la croissance. On parle de financement de plans de relance sur fond de fiscalité et d’économies. La question de l’immigration déchaine les passions et les faits divers posent la question de l’insécurité. Cette longue liste de malheurs sont autant de symptômes et de manifestations, mais leur source, leur cause est étrangement absente des discours.

 

 

Au final, à bien y regarder les élections s’enchaînent au même cortège de promesses et d’ouverture. La musique change, mais les paroles demeurent

identiques !  

 

Sommes-nous si endormis ?

 

A méditer:


http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/03/16/l-essence-a-deux-euros-le-litre-enjeu-politique_1670557_3234.html

 

http://www.francetv.fr/2012/dpda-hollande-propose-de-bloquer-lessence-pendant-trois-mois-111054

 



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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 20:39

3 événements récents pourraient nous faire penser que l'industrie agricole tente de mieux faire face au risque de sécheresse sans remettre en cause sa logique de fonctionnement. .

 

  • Le 28 Novembre, le conseil d'état décide d'annuler la suspension de la culture du Maïs OGM de Monsanto.
  • Le 28  novembre, Le parlement vote une loi interdisant aux agriculteurs de réutiliser les semences d'année en année.
  • Le  2 décembre, le Conseil National de l'Alimentation  liste des mesures pouvant autoriser la réintroduction des farines animales dans la nourriture du bétail.

 

Chacune de ces mesures porte en elle sa dose d'émotion et de révolte.  Mais, si  l'on regarde les choses d'un peu plus loin on pourrait aussi tenter le raisonnement suivant :

 

                - Des plantes modifiées génétiquement peuvent mieux résister au manque d'eau.

 

                - Les grands laboratoires de l'agro-industrie veulent monnayer des plantes plus "efficaces" contre une rétribution substantielle et durable : Les agriculteurs doivent être mis au pas et  abandonner des pratiques ancestrales.

 

                - Nourrir le bétail avec de "nouvelles farines animales" permet de palier le  fourrage qui, pour cause de sécheresse, a du mal à pousser.

 

 

Tout cela ressemble donc aux fondamentaux d'un plan destiner à éviter une crise alimentaire notable en Europe occidentale.

 

Si l'on demeure dans cette approche, on ne peut dès lors observer que, face au changement climatique, nos gouvernances entendent tout faire pour que "rien ne change" quitte à exposer la population à des mesures aussi sanitairement risquées que socialement injustes.

 

Cela s'appelle "faire encore plus la même chose" .. comment tout mettre en œuvre pour échouer plutôt que d'apprendre à penser et agir autrement.

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 15:06

Arnaud Montebourg : Premier présidentiable du nouveau siècle.

Arnaud Montegourg : La Bonne Surprise.

 

Le débat télévisé du 14 septembre 2011 n’a apporté qu’une seule bonne surprise. Seul, au milieu des déclarations d’intentions, des promesses électoralistes et des postures présidentiables, Mr Montebourg s’est distingué par la pertinence de ses  idées.

 

Arnaud Montebourg veut mettre au pas le système financier. Préalable essentiel à toute initiative gouvernementale, une reprise en main des institutions financières est obligatoire. La politique doit reprendre sa place souveraine et les banques doivent être « aux ordres ». Seule Mme Royal a clairement déclaré suivre Mr Montebourg sur cette piste.

 

Vivre la crise comme une opportunité et non pas comme un risque. Face aux cris d’inquiétude de ses contradicteurs, Mr Montebourg regarde sereinement l’avenir et ose même poser les fondations d’un nouveau paradigme mobilisateur. Vivre, habiter, consommer, produire différemment. Mr Montebourg suggère que la France, L’Europe, embrassent des  échéances écologiques de notre temps  afin de cultiver un marché intérieur aussi vaste que diversifié. Enfin un candidat qui semble avoir accepté de changer de siècle !

 

Sortir du nucléaire avec raison et bon sens. Là encore, Arnaud Montebourg adopte une vision pragmatique. En s’éloignant du sensationnalisme et des chiffres  faciles. On regrettera juste qu’il n’ait pas osé se démarquer en évoquant clairement la question de la fusion nucléaire.

 

Au milieu  d’un dialogue atone et excessivement consensuel, Arnaud Montebourg a su malgré tout ouvrir la voie vers une appréciation enthousiasmante d’un futur plein d’opportunités et d’espoir.

 

Reste à savoir si son message novateur et inspirant saura être entendu.

 

Un candidat à la présidentielle  semble avoir  changé de siècle, ça fait du bien !

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 12:03

Le Rapport Attali : entre Vision et Naïveté.

La commission pour la libération de la croissance française, nous propose un éventail de mesures et de stratégies qui doivent mener la France vers une renaissance économique et sociale. Les 177 pages de ce rapport compilé par Mr Jacques Attali font parfois état d’étonnantes vues sur notre avenir.

 

 

En 2020, La Classe moyenne Chinoise et Indienne vont nous ouvrir les bras !

Pour 2020, Jacques Attali veut développer un réseau d’entreprises exportatrices et compétitives au niveau international. Pour Mr Attali, la classe moyenne des pays émergents constitue une formidable opportunité pour l’Europe : Dans le futur, la Chine et l’Inde développeraient de nouveaux gisements de croissance pour l’économie Française : Des centaines de millions de consommateurs !


Mr Attali reconnaît que cette évolution créera des  tensions avec les pays développés (nous)  pour sécuriser l’accès aux matières premières, par exemple en Afrique :  Les populations concernées apprécierons.

 

 

Pour 2020, Mr Attali souhaite la mise en place d’une taxe carbone à sens unique. Cette taxe ne s’appliquerait pas aux exportations et ne concernerait que les produits importés, préservant la « compétitivité prix » des produits français.

En conclusion, Mr Attali imagine un système où le produit Chinois importé subirait une taxe carbone européenne, voire Française. En échange de quoi, la Chine ou l’Inde, importeraient des produits Français pour sa nouvelle classe moyenne  A priori, sans  qu’aucune taxation écologique  Indienne ou Chinoise n’y soit appliquée.

 


Pour Monsieur Attali, en  2020, les portes du marché intérieur Indien et Chinois nous seront grandes ouvertes !

 

 

En 2020, l’immense classe moyenne Chinoise et Indienne nourrira l’ouvrier Français : Nous voilà rassurés.

 

 

 

 Sources : Commission pour la libération de la croissance française – 15 octobre 2010. – J. ATTALI 

-          page 35/102 – «  les opportunités de la croissance mondiale ».

-     page 96/102 – « … renchérissement des ressources rares et mettre en place la taxe carbone ».

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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 21:06

Le plan renaissance.

Balance commerciale Française : L'inefficace performance.


Pour la quatrième année consécutive la France termine avec une balance commerciale déficitaire. Pour 2009 les premiers résultats annoncent un solde négatif  de  - 43 milliards d'Euros. ( source les Echos).   En 2008, le déficit de notre balance commerciale était de - 53 milliards d'euros.  

La balance commerciale française se subdivise en 7 grandes catégories. Ainsi en 2008, nous avions le découpage suivant ( Base chiffres CAF - Source Insee)  :


- Agriculture, Sylviculture, pèche          : + 3.5 Milliards d'euros.

- Industrie Agricole et Alimentaire         : + 6 Milliards d'euros.

- Biens de consommation                    : - 10.1 Milliards d'euros

- Industrie Automobile                          : - 3.5 Milliards d'euros

- Industrie Biens d'équipements            :  + 8.3 Milliards d'euros

- Industrie Biens intermédiaires             : - 13.6 Milliards d'euros

- Energie                                             : - 58 Milliards d'euros.



Chaque année, le poste de nos achats énergétiques plonge à lui seul nos comptes dans le rouge.

Chaque Airbus vendu ( Bien d'équipement)  est l'occasion d'une belle fanfaronnade médiatique qui masque avec grand peine le net déficit  creusé par nos importations de biens de consommation courante.

 

Chaque année, notre économie des services (77% du PIB) se consacre à organiser un activité humaine dont le produit final est nul. Depuis 2004, notre pays brasse littéralement "du vent".

 


Economie Française : Le dogme de la médiocrité.


Le dogme actuellement en vogue voudrait que la consommation soit source de reprise. Cependant, si nos besoins énergétiques évoluent proportionnellement à notre activité économique, alors, le moindre point de reprise sera handicapé par le coût énergétique qui aura été induit. Dans un contexte de  "reprise" mondiale, la demande énergétique plus forte engendrera immanquablement des tensions sur les prix des matières premières, du gaz et du pétrole. Ainsi, sans virage stratégique fort, sans changement dans notre modèle de société,  notre économie est condamnée à courir le 100 mètres... avec des semelles de plomb.

 
Notre modèle économique, en l'état, ne peut que produire de l'appauvrissement et de la médiocrité.

Ni la politique de rigueur, ni une redistribution des niches fiscales, ne pourront rien face à un mal qui est intimement lié à la façon même dont nous avons architecturé l'organisation économique, énergétique et commerciale de notre pays.



  

Face au plan de rigueur : Le plan "Renaissance".


Si nous voulons sauver nos retraites, nos acquis, notre idéal sociétal, nous n'avons qu'une seule solution :  Recréer les conditions d'une richesse motivante et durable. C'est un vaste sujet qui pourrait qui pourrait s'esquisser ainsi :



- Valoriser la génération énergétique de proximité :


Nous ne pouvons plus sponsoriser un système économique où le seul poste énergétique parvient à engloutir l'intégralité des succès économiques des autres secteurs d'activité. Chaque Joule, chaque calorie que nous parviendrons à produire au sein même de notre économie nous permettra de sortir de ce cercle infernal. Pour ce faire nous devons actionner 2 leviers :

 

  • - Efficience et sobriété énergétique de notre nation.
  • - Génération de proximité de carburants alternatifs.

 

Par exemple, le projet "Shamash" visant à l'usage du phytoplancton pour fabriquer massivement des biocombustibles doit devenir une priorité stratégique.


- Croissance économique par  l'efficience énergétique :

En totalisant  51 % de notre consommation primaire de pétrole, le poste transports routiers demeure un très gros consommateur énergétique. Depuis longtemps, l'hybridation électrique est capable d'améliorer le rendement  global d'un moteur thermique. En l'état de notre savoir, à  mouvement égal nous pouvons maintenant consommer, au minimum, 30% d'énergie en moins.

Nous tenons à notre portée une solution immédiate permettant d'immenses gains financiers et écologiques. Malgré cela, nous nous évertuons à promouvoir des solutions tout électrique aussi onéreuses que balbutiantes. Comment pourrons nous financer les recherches sur des batteries efficaces dans un pays miné par la ruine financière  et sociale ? Sommes nous condamnés à n'être que des "suiveurs" ?

Sur le front des combustibles renouvelables, la loi restreint le recours aux huiles végétales brutes, alors que l'ADEME admet elle même la supériorité de cet agro-carburant sur tous les autres. Des chaînes courtes d'approvisionnement, un emploi local et durable... Malgré ces avantages évidents nous multiplions les bonnes raisons de ne pas autoriser le peuple à une vraie autodétermination énergétique performante et créatrice d'emploi.

Il faut entreprendre une hybridation électrique massive du parc automobile. Actuellement, nous savons fabriquer des véhicules hybrides  capables de se déplacer sur une dizaine de kilomètres sur la seule force de leur batteries. A terme, l'hybridation, grâce à des batteries électriques de plus en plus efficaces, laissera naturellement la place au "tout électrique".  


Cette politique énergétique  menée de front avec la "re-proximisation" du travail nous permettra  :

 

 

  • D'offrir un débouché massif et durable à l'industrie.
  • De créer des emplois énergétiques à une échelle régionale, voire départementale.
  • De créer des emplois issus de la transformation du parc automobile.
  • De permettre aux ménages de réduire le coût liés à la consommation de carburants et aux transports.
  • De développer les modes alternatifs de transport.
  • De stabiliser les prix à la pompe.
  • De créer un secteur de recherche fort sur les batteries électriques de prochaine génération.
  • D'amoindrir rapidement l'empreinte écologique de notre société.

 

 

- Favoriser sobriété énergétique et répartition équitable - et naturelle - des richesses :

Eclater nos grands centres urbains au profit de villes à taille humaine. Favoriser sobriété énergétique et répartition équitable - et naturelle - des richesses : Grands travaux de transformation des centres villes. Eclatement de la bulle économique d'île de France au profit des autres régions :  Pensez vous vraiment qu'une grande banque installée à la Défense marcherait moins bien si elle était installée à Bordeaux ou Rochefort.? Le développement massif du télétravail permettrait à des villages dortoirs de connaître un véritable renouveau économique. La possibilité d'exercer son emploi en région permettrait la renaissance économique et sociale de zones quasi-désertifiées.

 

Pour les grands centres urbains, la remise à plat des fondamentaux architecturaux est nécessaire. L'habitat doit être repensé et tenir compte des réalités tant humaines qu'écologiques de notre temps.

 

Il faut renouer avec le  principe des 12 métropoles d'équilibres unies par un système de transport de masse efficace et durable. Cela permettra de faire cesser le développement anarchique des banlieues et permettra une meilleure gestion du patrimoine immobilier national. Un habitat mieux géré grâce à une répartition harmonieuse du travail fera baisser la pression immobilière tout en recréant du lien social.

 


- Restaurer une industrie nationale de proximité favorisant la renaissance de la valeur "travail" face au capital :


La mondialisation devait apporter justice et équité ;  non mettre en concurrence les peuples et fabriquer du malheur social.  Notre économie doit restaurer une industrie de proximité et une valorisation prioritaire du marché Européen. Nous ne pouvons plus décemment fabriquer des verres à dent à Singapour et des tee-shirt en Malaisie ! A qui veut on faire croire qu'une chemise vendue à 50 Euros ne saurait être manufacturée en France ? Pourquoi des fibres telles que le bambou ou le chanvre ne trouvent elles pas de débouchés économiques pour cause de soi-disant quotas d'importation ?  Il faut  faire cesser cette logique de "pays ateliers" contre "pays consommateurs". A ce titre les outils tels que la Taxe Laure ou la taxe carbone doivent aller en ce sens.

 

Je tiens à souligner au passage que le consommateur citoyen n'a pas à financer le comportement irresponsable des marchés internationaux. La taxe carbone est un outil de régulation du commerce international.  Un tel prélèvement écologique doit pousser les entreprises à tirer le meilleur parti de leur marché national. Fuir à l'étranger pour exploiter "à distance" le porte-monnaie du consommateur Français est à ce titre une pure et simple trahison.

 

 


 

- Protéger la recherche innovante des pressions corporatistes en instaurant un réseau européen de "laboratoires nationaux".

Jean Bertin, Dyson, Jack Northrop, Heuliez... Les exemples de scientifiques, d'industriels, muselés par des intérêts particuliers au dépend du grand public sont nombreux. Pour certain, il leur a été possible de survivre. Pour d'autre, marginalisés, ridiculisés, leur découvertes demeurent lettres morte.

 

La recherche, l'innovation doivent pouvoir jouir d'un cadre protégé du corporatisme. Ce cadre doit, non seulement permettre une évaluation objective et fiable, mais aussi une transition vers des applications industrielles source de richesses communes.

 

Il faut créer une fiscalité adaptée à un tel enjeu.

Il devrait être possible au citoyen de "placer ses impôts" dans un tel fond de recherche. Les profits générés par les brevets et les déploiements industriels qui en découleraient serviraient non seulement pour le bien commun, mais aussi comme rente pour ceux des contribuables auraient réalisés un tel choix. Un fond obligataire annuel serait ainsi créé. L'impôt ainsi mobilisé ne serait non pas une ponction définitive, mais un véritable placement qui serait, au bout du processus, remboursé avec les intérêts. S'il existe des sponsors capables d'investir plusieurs millions d'Euros dans une équipe de foot,  les même sponsors peuvent alors financer des secteurs de recherches bénéficiant à l'ensemble de la nation. La fiscalité concernant le sponsoring et le mécénat doit être très sérieusement revue en ce sens.

 

De tels laboratoires nationaux seraient aussi une véritable pépinière pour les jeunes générations réalisant leurs études au travers de projet dont ils seraient soit les initiateurs, soit les ouvriers.

 

 


Un plan renaissance pour retrouver de l'espoir et du sens.

En 1834, Victor Hugo écrivait : "... Cette tête de l'homme du peuple, cultivez-la, défrichez-la, arrosez-la, fécondez-la, éclairez-la, moralisez-la, utilisez-la, vous n'aurez plus besoin de la couper."  Presque deux siècles plus tard si nous ne guillotinons plus les têtes nous avons entrepris de décapiter massivement les esprits. Cette société ainsi désorientée saute de modes en modes et s'invente de nouveaux jeux du cirque pour trouver des héros éphémères.

 

En perte totale d'espoir et de repères,  cette France frustrée, désabusée, n'a d'autre recours que s'enfoncer un peu plus chaque jour dans la violence, l'individualisme et le repli communautaire.

 

Ce cercle vicieux doit être brisé.

 

 

 


Sources :

Insee balance commerciale France : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&id=232

Insee comptes de la nation 2009 : http://www.insee.fr/fr/themes/theme.asp?theme=16&sous_theme=1

Projet "Shamash" : http://www-sop.inria.fr/comore/shamash/

Huiles végétales pures : http://fr.wikipedia.org/wiki/Huile_v%C3%A9g%C3%A9tale_carburant

ADEME - Analyse Cycle de Vie Biocarburants de première génération : http://www2.ademe.fr/servlet/getBin?name=E165461F1 17687A14917DF98AE2290E51270654579059.pdf

Hybride électrique PSA : http://www.actu-environnement.com/ae/news/1518.php4

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 23:03

En ces heures d’élections régionales, il  nous a semblé intéressant de se pencher sur ce qui ce passe en région Ile de France.


De nouvelles lignes ferroviaires ! clament les uns…. De nouveaux trains et tramways, pour les autres… Halte à la voiture ! Vive les logements « low costs »… Bref,  en Ile de France, quand on a pas du mal à se déplacer, on a du mal à se loger. Pour nombre de Franciliens, ces deux problèmes vont bien souvent, de pair. Face à cela, on promet à grand renforts de crédits, des améliorations dont le seul moyen d’en assurer la rentabilité sera d’en garantir le taux de remplissage. L’île de France n’en aurait a donc pas fini de concentrer toujours plus de population.

 


Avec une candeur incroyable on nous sort des solutions miracles qui sont sensées améliorer la vie de ces pauvres franciliens !

 

 


A ce stade de l'absurde, rappelons quelques fait et vérités :

 


Ile de France : 12 Millions d'habitants :
19  % de la population française est concentrée sur une surface de 12 000 Km² soit un territoire équivalent à 2% de la surface totale Française.

 


Agglomération Parisienne : 10.3 Millions d'habitants :
16 % de la population française est concentrée sur une aire urbaine d'environ 6 000 Km² soit un territoire équivalent à 1 %de la surface totale Française.

L'Ile de France représente un PIB de 550 milliards d'euros et génère 5.3 millions d'emplois.
30 % du produit intérieur Brut et 32 % des emplois sont concentrés en île de France.
A elle seule l'Ile de France rentre dans le TOP 20 des pays au plus haut Produit Intérieur Brut : A quand un siège au G20 pour le président de région ?

Avec environ 22 000 habitants par Km², l'agglomération Parisienne possède l'une des plus hautes densités d'habitants au monde. L'agglomération parisienne prend la 3ème place du palmarès après Le Caire 35 000 hab/km² et Levallois Perret 26 000 hab/km². Par comparaison San Francisco (USA) concentre 6 000 hab/km² et la bande de Gaza 4 000.



Au vu de ce bilan accablant, comment peut on prétendre régler "par miracle" les problèmes de logement et de circulation par un simple choix électoral ?

 

 


Nous aurions aimé entendre un vrai discours porteur de sens et de solutions comme par exemple :

- des propositions en faveur du télétravail.

- des idées pour déconcentrer la vie économique  vers des régions moins bien loties.

 


Les Franciliens souffrent, et ils sont loin d'être compris !

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1 janvier 2010 5 01 /01 /janvier /2010 23:01

A tous ceux qui ont pris le temps de survoler les lignes de ce blog
A tous ceux qui ont encouragés cette modeste initiative.
A tous ceux qui, d'accord, ou pas d'accord ont pris le temps de laisser un commentaire.
A tous ceux que nous ne connaissons pas, mais que nous rencontrerons peut être.

A vous tous, merci et
Bonne année 2010.

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