Justin Bieber rend hommage émouvant à son grand-père Bruce Dale, décédé à 80 ans à Stratford

Le chanteur canadien Justin Bieber a brisé le silence sur les réseaux sociaux samedi 26 avril 2025 pour rendre hommage à son grand-père maternel, Bruce Dale, décédé à l’âge de 80 ans au Rotary Hospice Stratford Perth à Stratford, en Ontario. Le message, publié sur Instagram, n’était pas un simple hommage — c’était une lettre d’amour, pleine de rires, de noix de maïs et d’arbitres de hockey qu’on insultait à voix haute. Ce n’est pas souvent qu’une célébrité mondiale parle de ses souvenirs d’enfance avec une telle simplicité, et encore moins avec autant de précision. Mais Bieber, lui, n’a pas eu besoin de métaphores. Il a juste raconté ce qu’il vivait : des vendredis soir, des billets de 20 dollars, et un grand-père qui, malgré lui, cédait toujours.

Un lien qui allait au-delà de la famille

Bruce Dale, père de Pattie Mallette, mère de Bieber, n’était pas simplement un grand-père. Il était le premier soutien de la carrière de son petit-fils. Apparu dans le documentaire Justin Bieber: Never Say Never en 2011, il était là, assis au premier rang, les yeux brillants, pendant les premiers concerts de l’adolescent. Des sources comme ODS Radio le décrivent comme « le véritable père spirituel » de Bieber — un homme qui, malgré les limites budgétaires, a toujours trouvé un moyen de dire : « Vas-y, je te crois. » Ce n’était pas du soutien verbal. C’était du soutien concret : des billets pour les matchs de la ligue junior, des collations achetées à la dernière minute, des cris de dénonciation contre les arbitres Beatty, Fagon ou Flanagan — des noms qui, pour les habitants de Stratford, évoquent encore aujourd’hui des souvenirs de glace et de froidure hivernale.

Les détails qui font toute la différence

Ce qui a touché les fans, c’est la précision. Pas de phrases vagues. Pas de « je vais te manquer » générique. Non. Bieber a détaillé : « Des noix de maïs, des quilles, des boules de gomme, des chiots de la rondelle et de la neige fondante… » Chaque mot est un fragment de mémoire. Il évoque les matchs de hockey junior, les arbitres qu’on insultait, l’argent qu’il extorquait à grand-père. Et là, dans ce détail, se cache toute la vérité : Bruce Dale n’était pas un grand-père parfait. Il était humain. Il hésitait. Il râlait. Mais il donnait. Toujours. Et c’est ça, la vraie générosité. Pas le cadeau cher. Le cadeau qui coûte quelque chose.

La version légèrement différente publiée par Gala.fr ajoute une touche de spiritualité : « J’ai hâte de te revoir bientôt au paradis. Je sais que tu me regardes de là-haut, en train d’engueuler Beatty pour un mauvais coup de cross. » Une image à la fois poétique et drôle. C’est exactement ce que les gens disent quand ils perdent quelqu’un qu’ils aiment profondément : on continue de le voir dans les détails du quotidien. Dans les bruits, les gestes, les petites manies.

Un deuil qui arrive au pire moment

Ce décès survient alors que Justin Bieber traverse une période particulièrement difficile. Selon Allzic Radio, le chanteur est « dans une bien mauvaise passe depuis quelques temps », entre problèmes de santé physique et épuisement émotionnel. Il y a quelques mois à peine, il avait annulé plusieurs dates de tournée, citant des « besoins de repos ». Son mariage avec Hailey Bieber, depuis 2018, reste solide, mais les pressions médiatiques, les critiques constantes et les années de surmenage ont laissé des traces. La mort de Bruce Dale, à peine quatre ans après celle de son grand-père paternel, George Bieber (décédé en 2021, selon TMZ), frappe comme un coup de massue. Pour une famille qui a déjà connu deux pertes majeures en peu de temps, c’est un drame familial, comme le souligne ODS Radio.

Stratford, la ville qui a vu naître une star

Il ne faut pas oublier où tout cela s’est passé. Stratford, petite ville de l’Ontario, n’est pas New York ou Los Angeles. C’est ici, dans les rues gelées, dans les arènes de hockey locales, que Bieber a appris à chanter en s’entraînant devant son ordinateur. C’est ici que Bruce Dale l’a emmené voir ses premiers matchs, qu’il lui a acheté ses premiers snacks, qu’il lui a appris à rire des arbitres. La WG Young Funeral Home, qui a publié la nécrologie officielle, est un établissement local, familier, où les habitants viennent depuis des générations. Ce n’est pas une grande entreprise. C’est une institution. Et c’est là que la famille Bieber a choisi de dire adieu — parce que c’est là que tout a commencé.

Un hommage qui résonne bien au-delà des fans

Ce message n’était pas fait pour les médias. Il était fait pour le ciel. Pour Bruce Dale. Et pourtant, il a touché des millions. Parce qu’il parle à tout le monde. À ceux qui ont perdu un grand-père. À ceux qui ont volé des bonbons à leurs aînés. À ceux qui savent que l’amour, parfois, se dit en chuchotant : « Tu vas me manquer. »